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Environnement

L’histoire des mûriers à soie

Publié le - Mis à jour le 11 juin 2025

Âgés de plus de 200 ans, les mûriers font partie intégrante du patrimoine de Corbas. Riche en histoire, ils sont au nombre de 43 sur la commune et s’enracinent pleinement dans notre cadre de vie. Toutefois, il est important de les préserver et de nourrir leurs besoins vitaux régulièrement.

Âgés de plus de 200 ans, les mûriers font partie intégrante du patrimoine de Corbas. Riche en histoire, ils sont au nombre de 43 sur la commune et s’enracinent pleinement dans notre cadre de vie. Toutefois, il est important de les préserver et de nourrir leurs besoins vitaux régulièrement.

En 1820, lors de la première plantation du mûrier, son objectif premier était de nourrir les vers à soie, grâce à son feuillage.
Désormais, en 2025, afin de préserver cette espèce naturelle dans le patrimoine de Corbas, le service espaces verts de la commune, s’engraine à effectuer un élagage régulier pour empêcher l’arbre de s’ouvrir sous le poids des branches, qui peut devenir très important.
Un élagage plus régulier sera donc effectué pour permettre de préserver ces arbres, qui sont essentiels pour l’environnement. En effet, ces mûriers, que l’on peut appeler «trognes», permettent, entres autres, de réguler la température ou stocker du carbone. Leurs troncs et leurs écorces abritent une grande
quantité d’oiseaux et d’insectes. Ces arbres, que vous pourrez retrouver le long du Chemin du
Berlay, n’attendent que votre regard curieux.

L’histoire des mûriers est étroitement liée à l’élevage du ver à soie, qui se nourrit exclusivement de leurs feuilles. Le mûrier blanc, originaire d’Orient, est particulièrement recherché pour la sériciculture. Cette activité, introduite en France au XVe siècle, a connu un essor considérable surtout au XIXe siècle, notamment dans la région du Rhône et du Massif Central. La plantation de mûriers et l’élevage des vers à soie ont entraîné une prospérité économique locale.

Cependant, la sériciculture a décliné après l’ouverture du canal de Suez en 1869, la concurrence asiatique et les maladies touchant les vers. Aujourd’hui, elle a presque disparu en France, même si quelques mûriers subsistent encore comme témoignage de cette époque florissante.

L’image du mûrier près du collège René Cassin illustre cette richesse naturelle patrimoniale.

Retrouvez l’histoire des mûriers à soie, en détails, avec les documents ci-dessous :

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